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Voyez cette sculpture où une femme s’extrait d’une végétation noueuse en lançant loin la jambe gauche. C’est comme si elle sortait d’un passé lourd et terrible. Les racines ou les branches à l’arrière sont traitées à la façon de flammes. La jambe gauche se tend. La femme va de l’avant, cependant que le haut du corps reste engagé dans le bois. Je laisse, pour cette sculpture comme pour d’autres, le spectateur libre de décider si le corps féminin est enveloppé dans un écrin protecteur ou pris dans un entrelacs qui l’emprisonne. Ne pas trancher est sans doute la meilleure attitude. Cela permet de lire la rencontre des formes à la fois comme une lutte et une alliance harmonieuse.

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Posté le

7 août 2018